Voie de Femme

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Du Féminin blessé au Féminin Sacré grâce à l’Endométriose


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 Après une longue série de vidéos, il me tenait à cœur de faire un topo "noir sur blanc"  de là où j'en suis aujourd'hui, dans mon propre corps comme dans le travail d'accompagnement des femmes souffrant de la "mal-a-dit" qui fut la mienne, l'endométriose.

 

 

 

 

Atteinte d’endométriose de stade IV, j’ai dénoué les nœuds et compris les messages que mon corps m’envoyait du plus profond de mes entrailles. Je suis aujourd’hui guérie sur tous les plans -physique, émotionnel, mental et spirituel. Par ailleurs, j’ai donné la vie à un bébé à plus de 40 ans, malgré maintes opérations graves aux ovaires et sans réserve d’ovocytes selon les médecins, de manière totalement naturelle et en « essayant » de tomber enceinte 2 mois seulement. Aujourd’hui, je suis thérapeute holistique, guérisseuse spirituelle et accompagnatrice du Féminin Sacré. J’accompagne notamment les femmes souffrant d’un Féminin blessé (tout particulièrement d’endométriose) sur la voie de la guérison sur tous les plans. Ma propre expérience de la maladie et ma compréhension profonde du sujet me permettent de cibler l’accompagnement thérapeutique au plus près des besoins des femmes en souffrance.

 

 

 

 

 

 

 

 

En décembre 2016, j’ai écrit, pour la revue « Rêve de femmes », un article relatant mon chemin avec l’endométriose, ma guide, mon bâton de pèlerin, qui s’intitulait « Au cœur du désespoir, la grâce. » https://www.voiedefemme.com/au-coeur-du-desespoir-la-grace

 

A l’époque, j’étais encore affectée lourdement par l’état inflammatoire et la « mal-a-dit ». Par les doutes aussi, puisque je désirais un enfant du fond de mon cœur, à 40 ans, mais que tout semblait rendre cette envie irréalisable.

 

Dans cet article, je parlais de ce qui était entré dans ma vie subitement, comme une ‘malédiction’, qui s’est transformée en véritable bénédiction, en grâce. Oui, je le clame haut et fort : le chemin avec l’endométriose a été un chemin de grâce. Je n’ai cessé de lui dire merci lorsque j’ai réalisé cela, même au cœur de la souffrance. Aujourd’hui, alors que je me sens totalement guérie sur tous les plans, totalement asymptomatique, je continue de lui répéter « Merci ». Merci de m’avoir remise sur les rails de mon âme….

 

L’histoire a pourtant commencé bien douloureusement. La nuit noire de l’âme, la souffrance la plus infâme, innommable, qui me donnait envie de quitter ce monde chaque jour, je l’ai connue. Peut-être me poursuivait-elle depuis mon adolescence déjà. Mais je trouvais des moyens de ne pas la voir, de la fuir. C’est la maladie qui m’a obligée à regarder en face la souffrance, l’abîme qui m’habitait.

 

L’endométriose est entré dans ma vie -du moins a-t-elle était nommée « endométriose » à ce moment-là, même si je suis persuadée qu’elle était déjà là depuis les premières lunes, depuis le début de mon incarnation même- d’une façon particulièrement violente il y a 7 ans, à l’âge de 35 ans. Je sortais d’un chagrin amoureux d’une profondeur extrême. Le désir d’enfant me brûlait les entrailles, tellement il était fort, sans espoir... J’avais un job qui n’avait pas de sens, dans lequel je me sentais « enterrée vivante ». Je vivais dans une ville que je ne supportais plus, dans un environnement qui ne me correspondait pas. Mon « foyer » était ailleurs, mais où ? La flamme de vie en moi était en train de s’éteindre. Seule la passion de la danse que je continuais à cultiver m’aidait à garder la tête hors de l’eau.

 

Celle qui, en apparence, excellait dans tout ce qu’elle entreprenait, bardée de mentions et de récompenses académiques, qui passait pour une femme forte, qui avait du succès auprès des hommes, était en réalité une morte vivante. Une désespérée en quête de sens. La légèreté de la fée que j’étais n’était plus perceptible. Seules les profondeurs de Perséphone étaient présentes. A l’époque, je souffrais de ne pas être en couple, d’accumuler les relations amoureuses sans lendemain, de ne pas avoir d’enfant. 35 ans déjà !

 

Voilà le terreau idéal pour secouer un être vivant… La maladie fut l’amie qui a décidé de me sortir de cette torpeur. Me ramener à la vie, même si ça signifiait de traverser la douleur physique, la proximité de la mort aussi.

 

J’ai été opérée de kystes chocolat rompus (ces fameux « endométriomes ») trois fois en l’espace de huit mois. A chaque fois, ce furent des opérations d’urgence -une fois, j’ai dû être transférée d’urgence en ambulance d’un pays voisin à la Suisse, car j’étais en train de faire une péritonite. A chaque fois, j’ai été opérée par le chirurgien de service. Pas le temps de me préparer à l’intervention, de comprendre ce qui se passait. Pas le temps de forger un lien de confiance avec le gynécologue qui allait trifouiller mon ventre pendant de longues heures.

 

J’ai dû abandonner toute velléité de contrôle, de « perfection ». J’ai dû remettre le pouvoir sur mon corps à des inconnus, à chaque fois à un médecin différent, dans un hôpital différent. J’ai entendu des mots tels que « je ne pourrai vous dire ce qu’il se passe et si on doit vous enlever une trompe ou un ovaire que lorsque je serai dans votre ventre. »

 

Ces mots résonnaient comme une intrusion, un viol programmé. Je tremblais de tout mon corps. A un moment donné, mon âme a même décidé que s’en était trop, que je ne me réveillerais pas le lendemain de l’opération. Car OUI, on peut décider de mourir. C’est ce que j’ai fait. J’ai réalisé intimement à ce moment-là à quel point j’étais puissante. Je pouvais décider de mourir.

 

Ceci étant, une partie de moi, cette flamme de vie intarissable, a décidé d’aller chercher de l’aide. Un ange gardien, sous la forme d’une amie particulièrement connectée, s’est présenté à moi à côté de mon lit d’hôpital, à la veille de l’opération. Sa présence, ses mots, sa vibration, m’ont fait changer d’avis.

J’ai alors pris la décision, très profondément, de vivre. Et de continuer à comprendre, à mettre du sens à ce qui m’arrivait. A comprendre aussi ce qui, en moi, voulait me protéger de transmettre la vie à un enfant alors qu’en apparence, j’en avais tellement envie. Et si cette maladie voulait me protéger de la maternité, de transmettre des souffrances trop lourdes ? Et si cette maladie voulait que je trouve ce « foyer », ce lieu de Vie (dans tous les sens du terme) qui est le mien ?

 

J’ai investi tout mon temps et mon argent dans des thérapies, des formations. A tel point que ce Féminin blessé s’est alchimisé et que le Féminin Sacré a pu se révéler.

J’ai démissionné d’un job bien payé, j’ai quitté mon appart, la ville dans lequel je vivais depuis 13 ans, ma zone de confort. A 38 ans, j’ai enfin rencontré l’âme jumelle avec qui cheminer !

J’ai rechuté, désespéré. Je me suis relevée. J’ai continué… Et je suis tombée enceinte à la veille de mes 41 ans -sans efforts, tout naturellement, après un magnifique appel d’âme….

 

Tout ce cheminement a mené à une renaissance totale. Je ne suis plus celle que j’étais. Je me suis mariée, engagée, j’ai guéri et guéri encore les blessures de mon âme, de mes lignées. J’ai retrouvé l’appel de la sororité, accepté de sortir de l’ombre et de m’épanouir professionnellement, de prendre le risque de créer la Vie qui me convient, même si cela implique d’accepter l’insécurité financière, les doutes, les deuils de relations dénuées d’authenticité. J’ai accepté d’affronter mes plus gros démons par rapport à l’ « Enfant» et à la «Mère» et j’ai donné naissance à une merveilleuse petite fille, alors que la médecine me disait infertile et condamnée à vivre la maladie de manière chronique.

 

J’ai compris ce que la mal-a-dit avait à me dire. J’ai plongé tellement en profondeur que j’ai reçu les messages. En acceptant d’aller écouter tout au fond, le Corps s’est apaisé et est aujourd’hui mon allié le plus précieux.

Je sais aujourd’hui quels sont les nœuds à dénouer pour guérir définitivement et totalement d’une maladie du Féminin telle que l’endométriose. Cela nécessite du courage, une vraie volonté de regarder ses blessures en face.

 

Il y a certes les médecines alternatives (médecine chinoise, énergétique, spagyrie, homéopathie etc. etc. ), les changements alimentaires et de mode de vie qui accompagnent le processus de guérison. Mais la vraie guérison du nœud, elle se joue en profondeur. Lorsque l’on est prête à s’élever en conscience, à lâcher les transmissions délétères de ses lignées, à prendre la responsabilité pour son chemin, et bien une vraie guérison est possible. Cela semble facile à dire, mais pourtant cela est compliqué pour bon nombre d’être humains, car nous sommes tous pétris de paradoxes. La souffrance peut comporter des bénéfices secondaires. Aussi douloureuse soit-elle, c’est une zone de confort, qui nous retient à ceux envers qui nous croyons devoir être loyales (lignées, entourage familial, culturel, amical, sociétal), au lieu d’aller vers l’expression et la réalisation de notre Essence individuelle profonde, sans complaisance. Naître à soi-même demande courage et persévérance, au-delà des demi-mesures qui nous donnent l’illusion que nous faisons quelque chose pour avancer, alors qu’en réalité, nous ne faisons que changer des éléments de surface, par crainte de la profondeur. 

 

Ma renaissance, à 40 ans, m’a amenée vers la transmission d’enseignements autour du Féminin Sacré, vers une méthode thérapeutique holistique de l’endométriose et de diverses pathologies féminines. L’endométriose n’est qu’une manifestation parmi d’autres d’un Féminin blessé, qui demande à retrouver sa pleine Puissance.

 

Pour retrouver sa pleine puissance, il convient de sortir des sentiers battus. D’accepter de faire des pas en avant, vraiment. Aucune pilule magique, qu’elle soit issue de la médecine allopathique ou alternative, ne guérira jamais l’endo -ni aucune maladie d’ailleurs.

 

S’imaginer que l’on peut faire quelques séances d’acupuncture ou avaler quelques potions d’herbes chinoises et le tour est joué est un leurre du mental pour éviter d’aller vers la vraie guérison, qui nécessite de faire face à ses ombres, de plonger en eaux profondes et troubles.

 

Les peurs paradoxales liées à la maternité, le lien à notre propre mère, les transmissions familiales, les émotions dans le bas-ventre, l’Enfant blessé, toutes les parts d’ombre qui mènent à l’endo, je les connais. En séances de thérapie, nous les identifions et travaillons dessus. J’ai développé divers outils -issus de l’hypnose, de l’art-thérapie, du décodage biologique, de l’énergétique, de thérapies systémiques et familiales- pour accompagner ce cheminement.

Une femme (qui souffrait d’une endo sévère) que j’ai accompagnée dans un processus de guérison me disait dernièrement : « mon cœur est descendu dans mon ventre, je sais aujourd’hui que je guéris, enfin ! ». Après 20 ans passés à lutter avec des douleurs physiques et émotionnelles …. tout cela s’en va aujourd’hui. Quelle libération !

 

Personnellement, je ressens envers mon corps chaque jour beaucoup de gratitude. Je n’ai plus aucun symptôme, plus une once d’épuisement, rien du tout ! Auparavant, ma vie était un enfer, j’étais rongée par des douleurs diverses et épuisée au quotidien. J’ai eu la force d’alchimiser la souffrance, d’y donner un sens. Je me suis donné les moyens de trouver les clés.

 

Ce que j’ai appris de mon chemin, je le transmets et mets au service aujourd’hui d’autres femmes. J’aurais tellement aimé, lorsque j’étais malade, bénéficier de ces clés de compréhension et de ces outils thérapeutiques !

 

Chaque accompagnement est différent -néanmoins, il y a des points communs chez toutes les femmes souffrant d’endo. Nous travaillons sur ces points-là, mais mon accompagnement est bien entendu individualisé, en fonction du vécu et de l’histoire de chaque femme.

 

Nous les femmes d'aujourd'hui, nous avons les pleines capacités de transmuter dans nos matrices les héritages de nos lignées de femmes, mais également tous les codes dénaturés en lien avec le corps de la femme, le sang des lunes, transmis de femme en femme depuis des millénaires. C’est à nous, les F-âmes, de retrouver notre puissance et notre responsabilité. Cela passe par une guérison de soi. Et des énergies féminines et masculines en soi, pour guérir également les rapports entre femmes et hommes.

 

Souffrir d’une telle maladie que l’endo est donc une bénédiction ! Une grande chance de participer aux transformations planétaires et à l’avènement d’un nouveau monde. Tout acte de prise de responsabilité et de guérison est posé pour soi, mais également pour ceux qui nous précèdent et ceux qui viendront après nous -garçons et filles... hommes et femmes.

 

Alors oui… « ose mettre le i à l’intérieur », comme je l’ai expliqué dans un précédent article: https://www.voiedefemme.com/endometriose-ou-comment-oser-le-i

Ose mettre la puissance du I, vertical, du Masculin, à l’intérieur (« endo »). Ose devenir qui tu es, te libérer de tes chaînes. Lorsque ce message est intégré en profondeur, le désespoir et la souffrance sont transmutés en grâce.

 

Cela m’est arrivé.

 

Cela peut aussi t’arriver.

 

Si tu as besoin d’accompagnement sur ce chemin, si tu désires guérir vraiment, comprendre les messages du corps et de la maladie pour TOI, t’élever en conscience et lâcher la souffrance, je peux te soutenir, en cabinet ou par skype. La distance physique qui nous sépare, toi et moi, n’est aucunement une entrave au travail thérapeutique que je te propose.

 

Namasté (je salue la Déesse qui est en toi)

 

Emmanuelle Anasha

 

www.emmanuelleaufeminin.com

Chaîne youtube : « Du Féminin blessé au Féminin Sacré »

emmanuelleaufeminin@gmail.com



07/11/2018
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